Ma première représentation

Il y a huit mois, environ, je découvrais le théâtre d'improvisation lors du premier cours. Un vrai hasard que je me sois retrouvée là ce soir-là! Coup de foudre quasi immédiat.

Au fil des entraînements, j'ai découvert l'improvisation. En impro, on ne peut pas répéter ou ce ne serait plus de l'impro. Alors on s'entraîne à être réactif et à se laisser aller. La fameux "lâchez prise", que j'ai très bien compris intellectuellement, mais qui est vraiment difficile à appliquer. Pourtant, dès qu'on réfléchit, on est bloqué. D'où les quatre principes que j'ai retenus pour le moment : Il faut se laisser porter, faire confiance aux autres joueurs, prendre du plaisir et prier pour que tout se passe bien. Mais si les trois premières règles sont appliquées, la quatrième devient superflue !

Et hier, jeudi 11 mai 2006, c'était le grand soir. Enfin, presque ...  C'était un "faux spectacle", une répétition générale d'une représentation que l'on ne pourra plus jamais refaire, avant le spectacle de fin d'année du mois prochain.

Mais si c'est vraiment de l'impro, quel est l'intérêt d'une répétition générale ? Aucun en ce sens. Certain dans le cadre d'un entraînement à la représentation. Nécessaire pour ne pas charger de pression inutile les improvisateurs en herbe que nous sommes. Et nous préparer au vrai spectacle de fin juin !

Le 19 mars, après avoir participé à l'arbitrage du match de la Turi-Ukwa contre la Lidy, je me demandais quand je serais au centre de la patinoire pour la première fois. C'était hier, 2 mois après ce match, le 11 mai 2006, jour à marquer d'une croix, comme étant le premier d'une série que j'espère longue !

Le groupe des improvisateurs en herbe d'hier soir